AccueilDes Guénangeois en Afrique. Du 16 au 31 décembre 2006 un groupe de GUENANGEOIS et de FLORANGEOIS sont allés au BURKINA-FASO. dans un but humanitaire. C' est avec le concours de l'association IDITAROD de Florange qui connaît bien le pays pour y être allé à plusieurs reprise que le projet a pu se concrétiser En effet cette association pratique l'aide humanitaire depuis quelques années, et a donc de nombreux et utiles contactes sur place, notamment l' épouse du premier ministre originaire de la ville de TOUGAN qui accueille le groupe ( commune de 16.000habitants ) Il a fallu presque deux ans pour monter le projet: choisir les jeunes, leur permettre de gagner l'argent du voyage, établir un projet humanitaire réaliste et réalisable. L'hôpital de Tougan, la quatrième ville du pays n'est pas clos. Chacun y circule dans l'enceinte dont les limites ne sont pas établies, ce qui est un grand risque en cas d'épidémie de choléra comme ce fut le cas l'année dernière. Il fut donc décidé de fabriquer des briques afin de commencer un mur d'enceinte. Il a fallu chiffrer les dépenses et envisager le financement. La municipalité de Guénange a donné une subvention exceptionnelle de 2500 €, le reste des dépenses a été à la charge de 1' APSG Il faut noter que chaque participant a financé 30 % du prix du séjour. Maintes réunions ont permis de régler les problèmes matériels ( choix de la date du séjour en fonction des conditions climatiques, vaccins obligatoires à faire à l'hôpital LEGOUEST , visas, passeports, liste du trousseau, moustiquaires... ..) Ce sont donc 12 jeunes Guénangeois garçons et filles encadrés de deux éducateurs ( Marc Hammerschmitt et Kadidja Bentahar )deux membres du CA ( Isabelle Goedert et Francois Albane )ainsi que des membres de IDITAROD le président André Zancanello, le médecin Dominique Humbert, son épouse et leurs deux enfants et Elvire et Carlo. Sur place : Visite à pied de Tougan, rendez-vous chez les représentants des principales religions (catholique, protestante, musulmane). Nous avons aussi rencontré grâce à Iditarod les autorités locales: le maire de Tougan, le haut commissaire, le représentant des eaux et forêts, le médecin de l'hôpital de Tougan, le président de l'association d'aide aux personnes handicapées. Ces contacts ont grandement facilité l'action humanitaire que les jeunes étaient venus mener. En effet, le haut commissaire a mis un bus à la disposition du groupe. Le maire de Tougan a fait livrer le sable pour la construction des agglos, et a mis à la disposition des jeunes des maçons afin de leur enseigner les rudiments de la maçonnerie. Il ne faut pas oublier que le Burkina est un des pays les plus pauvres du monde, et que le budget municipal de Tougan est misérable. Ceci pour expliquer que pour faire une action humanitaire, il ne suffit pas d'apporter le matériel humain et la bonne volonté, il faut aussi amener de l'argent. En effet, les 2 associations ont payé le ciment, sans quoi l'action humanitaire n'aurait pas pu être menée. Résultat: 2 000 agglos, quelques ampoules et beaucoup de fous rires et peut-être des vocations d'entrepreneurs.. Un grand moment: la venue, le 23 décembre de Madame YONLI, présidente de l'association Nature et vie, amie d'André Zancanello et par ailleurs épouse du Premier ministre du Burkina. Elle nous offre un superbe repas et a eu la délicatesse de prévoir un cadeau pour chacun des membres du groupe de 22 personnes que noUs formons. Elle nous accueille avec simplicité, bavarde avec chacun et répond à toutes les questions qui. lui sont posées, .elle accepte de venir le lendemain poser la première pierre du mur d'enceinte de l'hôpital de Tougan, but final de notre action. Une visite sur l'île aux pêcheurs nous permet de découvrir une zone bien irriguée et donc plus verdoyante. Un moment un peu difficile a Ouahigouha, la visite de la fondation « Hymne aux enfants» qui accueillent des enfants victimes de la maladie du Noma.( Près de 90 % des malades décèdent. Les autres se retrouvent défigurés.) Un bilan un pays pauvre, mais un peuple chaleureux, accueillant qui partage le peu qu'il a ... Des leçons à prendre et à méditer. Quelles actions peuvent être menées par les jeunes? La municipalité qui nous avait chargés de prendre des contacts va-t -elle poursuivre dans cette voie? Faudra-t-il s'associer avec IDITAROD? Pour quoi faire précisément? Faudra-t-il retourner à Tougan ou des actions peuvent -elles être menées de France? Beaucoup de questions ouvertes et nous espérons trouver des réponses.